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La Recherche

Le premier projet a porté sur le changement social et l’évolution des relations de genre, une thématique jamais explorée à Djibouti et dont les résultats seront publiés au cours de l’année 2025.

Le deuxième projet a concerné les infrastructures portuaires régionales et leur rôle dans le développement de la Corne de l’Afrique. Les infrastructures portuaires émergentes dans la Corne de l'Afrique constituent une passerelle vers les voies navigables et facilitent la circulation des marchandises. Elles servent également de plaques tournantes pour d'autres connexions et circuits sociaux et matériels, tels que l'électricité, l'internet, les câbles TIC, les réseaux mobiles et les routes, qui transforment les villes portuaires en « grilles » translocales à portée mondiale, modifient les relations de pouvoir dans les villes et les régions plus larges et ont des effets transformateurs sur la vie quotidienne des habitants de la ville. En se concentrant sur les investissements des Émirats arabes unis dans les infrastructures portuaires en Somalie (Bossaso), au Somaliland (Berbera) et à Djibouti (Djibouti), le projet contribue à faire progresser les connaissances théoriques sur la manière dont les relations internationales s'entremêlent avec les politiques d'infrastructure, affectant ainsi la vie quotidienne. Il fait également progresser la connaissance empirique des relations transrégionales Sud-Sud. Le projet s'efforce d'établir des relations durables entre les communautés universitaires de trois continents - l'Europe, le Moyen-Orient et la Corne de l'Afrique - qui permettraient une collaboration universitaire équitable, l'échange de connaissances et le renforcement des capacités. Le projet est basé sur une recherche collaborative entre des chercheurs et des institutions du Somaliland, de la Somalie, de Djibouti, des Émirats arabes unis et du Royaume-Uni. Le projet a été lancé en mars 2020 et s’est terminé en décembre 2023. Un résumé est disponible sur le lien qui suit : https://more.bham.ac.uk/port-infrastructure/about-us/

Le troisième projet porte sur la Protection sociale à Djibouti en partenariat avec la CNSS avec deux axes de recherche : les populations vulnérables : le cas des personnes âgées en perte de mobilité : vieillissement (axe 1), la protection sociale : bilans, défis, perspectives (axe 2). L’axe 1 est en œuvre depuis mars 2024. En République de Djibouti où la recherche scientifique dans le domaine des sciences humaines et sociales est peu développée, le vieillissement fait partie des thématiques dont les enjeux ont été peu investigués, les dimensions insuffisamment explorées et les problématiques sociétales peu travaillées. Cette situation est d’autant plus préjudiciable que la population djiboutienne est en train de vieillir grâce aux progrès des services de santé qui permettent une plus grande longévité et une moindre mortalité aux jeunes âges. En effet, dans le pays, l’espérance de vie à la naissance a augmenté pour passer de 43 ans en 1960 à 63 ans en 2020 (Banque Mondiale).  En 2018, 6,5% des hommes et 7,5% des femmes avaient plus de 60 ans. La population djiboutienne est encore jeune, mais sa structure est en passe de se modifier de façon très rapide. Le ratio des personnes de plus de 60 ans sur le total de la population est actuellement de 7,5% et s’établira entre 12% et 20% en 2050, c’est-à-dire lorsque les personnes nées en 1990 atteindront cet âge. Au sein des familles, là où trois générations cohabitaient quelques années il y a quelques décennies, il devient courant que quatre générations vivent simultanément, constituant un cadre propice aux conflits de génération, surtout lorsque le chômage, la pauvreté et les difficultés de logement les exacerbent. L’objectif du projet de recherche sur le vieillissement est d’explorer les thématiques ci-dessus : - l’Évolution de la vie des personnes âgées, - la transformation des politiques publiques de protection sociale, - l’inclusion, participation sociale et citoyenneté, - La mobilité quotidienne et mobilité résidentielle.

Les Partenariats

Partenariat avec le Réseau APASUN

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L’IRICA a signé une convention de partenariat avec APASUN, un réseau de chercheurs : « Réunissant des institutions de recherche en Europe et en Afrique, le réseau APaSuN se propose d’échanger sur les mutations des parcours de vie, en comparant des situations nationales diverses, pour proposer une nouvelle approche transversale aux Suds et aux Nords. Il permettra ainsi de repenser les politiques publiques organisées selon des catégories d’âge déconnectées de l’expérience des acteurs et des actrices ».

Cette convention a permis ensuite de postuler dans le cadre de ce partenariat au projet PAGENS, financé par l’UE et qui va financer des mobilités de chercheurs Nord-Sud en abordant des thèmes divers tels que le changement climatique, le parcours migratoire.

Partenariat avec l’ISFRA
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L’IRICA a signé une convention de partenariat en 2020 avec l’ISFRA.

La politique de recherche de l’Institut pour la recherche en sciences sociales en Afrique (IFSRA) est structurée autour d’un enjeu :  questionner les dispositifs de développement durable et inclusif tels qu’ils sont construits, opérés, traduits et réappropriés dans les projets publics et privés dans les Suds (axe 1). L’ISFRA les analyse en regard des dynamiques des sociétés des Suds, caractérisées par la mobilité et les circulations (des humains, des idées, des imaginaires…) qui éprouvent la construction de la citoyenneté (axe 2).  Par les changements qu’ils engendrent, ces projets de développement s’accompagnent d’une réflexion sur le passé et sur ce qu’il convient de préserver pour les générations futures. C’est pourquoi l’ISFRA interroge également les processus de patrimonialisation des sociétés locales (axe 3). https://ifsra.org/notre-approche/

Partenariat avec le Centre Français des Etudes Ethiopiennes (CFEE)
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Depuis juillet 2024, l’IRICA a une convention de partenariat avec le Centre français des études éthiopiennes (CFEE) qui est une Unité mixte des Instituts français de recherche à l’étranger (UMIFRE) du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE) et du Centre national de la recherche scientifique (CNRS SHS). Installé à Addis-Abeba, il est l’héritier de près d’un siècle de coopération scientifique franco-éthiopienne. Sa zone de compétence s’étend à l’ensemble des pays de la Corne de l’Afrique. Les activités du CFEE concernent principalement les domaines des sciences humaines et sociales. Le CFEE publie la revue Annales d’Éthiopie (lancée en 1955) ainsi que des ouvrages scientifiques et de vulgarisation sur l’Éthiopie et les autres pays de la Corne de l’Afrique. L’entente-cadre de partenariat avec l’IRICA porte sur le développement d’une collaboration à long terme axé sur l’échange d'expériences et d'expertise dans le cadre de:

  • La conduite d’activités de recherche,

  • la valorisation des résultats de recherche via des supports divers (ouvrages, périodiques, contenus audiovisuels),

  • la vulgarisation des résultats de la recherche via des supports divers.

https://cfee.cnrs.fr/

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Partenariat avec la CNSS

En avril 2023, l’IRICA a signé une convention de partenariat avec la CNSS pour mettre en œuvre un projet de recherche sur la Protection sociale à Djibouti avec deux axes de recherche : les populations vulnérables : le cas des personnes âgées en perte de mobilité : vieillissement (axe 1), la protection sociale : bilans, défis, perspectives (axe 2). L’axe 1 est en œuvre depuis mars 2024. La mise en œuvre de l’axe 2 commencera en février 2025. La convention porte aussi sur la valorisation et la vulgarisation des résultats des recherches ainsi conduites.

https://cnss.dj/

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